Kyosho Sand Master

Après la monstrueuse HPI WR8 de Jhonny, voyons maintenant un autre de ses modèles. Là il s’agit d’un buggy 4×2 de chez Kyosho, le Sand Master. Modèle abordable, conception classique, il se distingue cependant par certaines solutions retenues assez curieuses.

Présentation.
Sur le plan esthétique, il ressemble assez aux buggys américains courant dans les stades. On retrouve même une tête de pilote avec son buste pour donner illusion, sans oublier le chassis tubulaire à la fois fonctionnel et décoratif. Sur l’exemplaire de Jhonny, il a recouvert les panneaux de carrosserie par une feuille imitant la fibre de carbone du plus bel effet.

S’agissant d’un 4×2 à propulsion, le moteur est placé en porte-à-faux arrière. L’angle de chasse du train avant surprend car il est très prononcé. Théoriquement, l’entrée en courbe sera délicat mais devrait en sortir aussi beaucoup plus vite. Vient ensuite le choix des pneus sculptés, davantage adaptés pour du bitume à première vue, ou éventuellement dans du sable. Contrairement à ce que l’on serait en droit d’attendre, les 4 roues sont identiques. Habituellement, seules les roues arrière sont plus larges.
Le logement de la batterie placée longitudinalement est bien pensé, notamment le système de verrouillage de la trappe par le dessous. Le reste de l’équipement électronique est somme toute de qualité standard, autrement dit efficace pour débuter mais pas exceptionnel non plus. Sur cet exemplaire, seul le récepteur a été changé pour un autre modèle compatible avec une Spektrum DX6i. Notre ami préfère les radios à manches plutôt qu’à volant, sans oublier la possibilité de programmer plusieurs engins RC.

Sur la piste.
Avec le RS-540 d’origine, les accélérations sont franches au détriment de la vitesse de pointe. Plutôt rassurant, voire même un peu trop car sur notre circuit en terre sèche, le train avant n’obéit pas.

Les pneus ont beaucoup de difficulté à adhérer, rendant le comportement du Sand Master paresseux. A noter qu’il faut remplir les amortisseurs d’huile pour un amortissement efficace.
Il est impossible de changer la géométrie des suspensions car tous les tirants sont monoblocs. Au moins, une assurance d’avoir un réglage constant, mais frustrant pour quelqu’un souhaitant parfaire la tenue de route du Sand Master. Le premier changement à faire réside alors dans les pneus, il faudrait des modèles comportant des picots.
Autrement, le sauve-servo a montré des signes de faiblesse dès la première séance d’essai. Il a fallu le changer pour un modèle de meilleure qualité car en aluminium.

A la date du 21 Juin 2015, le temps réalisé est de 49,68 secondes, pour le moment le temps le moins rapide sur les trois voitures testées (HPI WR8 et Tamiya FAV). Ce Sand Master peut faire mieux, à n’en pas douter, il est cependant dommage de ne pas avoir de pneus plus adaptés d’entrée. Reste son look des plus réaliste et son prix abordable pour un modèle réduit de cette taille. Pour environ 130 à 160 Euros, vous vous retrouvez avec un ensemble complet avec radio, batterie et son chargeur.