HPI WR8 Ford Fiesta ST Ken Block
A présent voici la voiture de Rally du trésorier de notre club, autrement la HPI WR8 de Jhonny. La particularité du WR8 est son échelle de 1/8ème. Un autre constructeur a pris la même démarche, mais sans respecter aussi bien les proportions de HPI, à savoir le japonais Kyosho avec son DRX oscillant entre le 1/8ème et le 1/10ème. Mais voyons plutôt en détail la WR8 de Jhonny.
Présentation.
Profitant de la popularité de Ken Block avec ses fameuses vidéos de gymkhana (non, le monsieur n’a rien inventé dans ce domaine), la marque nippo-américaine HPI propose un chassis partant du Trophy Buggy Flux, un buggy 1/8ème transformé en version électrique par l’ajout d’un combo Brushless et des triangles de suspension plus étroits. De ce fait, la WR8 est le seul modèle au 1/8ème à être autorisé à rouler sur notre circuit, compte-tenue de ses dimensions.
La version présentée ici était sortie en 2013 quasiment en parallèle avec la diffusion de la vidéo de San Francisco sur Youtube, reconnaissable à ses jantes à 5 branches dont l’une est peinte d’une autre couleur par rapport aux 3 autres. La carrosserie est déjà peinte et décorée en usine.
Le chassis comporte des protections sur les côtés, le récepteur est placé dans un boîtier étanche, la transmission provient du buggy 1/8ème thermique de la marque, tout comme le chassis en aluminium.
Avec le combo Brushless d’origine capable d’accepter une batterie Lipo en 3S maximum, on peut alors en déduire des performances décoiffantes, une capacité élevée contre les saletés et une grande solidité de l’ensemble.
Sur notre circuit.
Batterie Lipo 2S chargée, la WR8 envoie « du bois » dès le départ, les 4 roues motrices ne sont pas de trop pour la motricité. Le comportement de cette Fiesta est assez proche de celle de Ken Block, les glissades se contrôlent aisément pourvu que l’on sache doser l’accélérateur et la direction. Très réactive malgré son poids élevé, la Fiesta WR8 réclame beaucoup de concentration de la part de son pilote pour ne pas partir dans le décor. Sur notre circuit, il est bien difficile d’exploiter à fond les capacités de la Fiesta, car on sent bien qu’elle peut faire un peu plus.
Au chapitre des défauts, on notera la carrosserie très basse au point de racler le sol. Enfin, la barre de direction est très exposée aux projections, il a fallu s’arrêter à quelques reprises pour éjecter un petit caillou venu s’inviter.
En conclusion, la HPI WR8 est un très beau modèle à voir évoluer, conçu davantage pour les surfaces planes et glissantes, bref de quoi reproduire les exploits de Ken Block dans une certaine mesure. Il est dommage venant de HPI d’avoir conçu un chassis bâtard où aucune compétition officielle n’est proposée pour ce modèle, cette singularité rend la Fiesta utilisable uniquement dans les clubs disposant d’une piste en goudron à la rigueur.
De ce fait, la Fiesta WR8 doit se sentir bien seule, d’autant qu’aucun fabricant d’accessoire ne propose de carrosserie pour ce chassis, histoire de changer un peu de la Ford Fiesta et de la Subaru Impreza. L’achat doit être motivé par la passion que la raison, d’ailleurs le tarif est sacrément élevé pour la version Ken Block. C’est dommage.