Tamiya DT02 Desert Gator

Yop.

Cela fait depuis le 24 Décembre que j’ai reçu mon buggy. C’est donc un DT-02 Tamiya, en version Desert Gator en kit. Chose très importante à préciser car la version RTR est moins bien foutue par l’absence d’amortisseurs hydrauliques, de roulements à billes, et de biellettes pour les réglages de suspension. Par contre, y’a déjà la radio, la batterie et le chargeur comme tout bon kit RTR (Ready To Run).

Là actuellement, je le fais tourner avec un moteur à charbons, le Tamiya Super Stock BZ. Moteur déjà utilisé sur ma voiture de rallye, mais un peu poussif sur notre circuit. D’autant plus qu’il avait des moments de coupures de jus, j’ai donc entrepris de refaire un rodage avec de l’eau et de l’alcool (50/50). La première méthode, c’était avec du pétrole.

Le contrôleur est le Probe WP de chez E-tronix, le même que le HPI SC15-WP et d’autres encore. En fait c’est la même chose, seul le prix change et la marque. Ce vario est intéressant car il est réglable dans presque tous les sens. Là par exemple, j’ai supprimé la marche arrière au profit du frein. Pourquoi ? C’est un pilote du club ERCC qui me l’a expliqué. Lorsque votre modèle réduit est lancé à fond en ligne droite, le frein s’enclenche quand vous passez la marche arrière sur votre télécommande. Mais au deuxième « freinage », là c’est la marche arrière qui passe, faisant déséquilibrer la voiture. Les contrôleurs gardent en mémoire le fait d’avoir déjà utilisé le frein, et donc la prochaine manœuvre correspondra à la marche arrière.
Sur ce contrôleur, on peut aussi régler la puissance de freinage (doux, moyen, fort).

Le récepteur, élément ô combien sensible dans une voiture RC, est protégé dans un ballon de baudruche, entouré de Sopalin pour absorber l’humidité. La bouche du ballon est fermé par un collier Rilsan. Le servo de direction est un Savox Low-Profile SC-1252MG, pour remplacer le Hitec que j’utilisais juste avant. J’ai eu des soucis avec le sauve-servo qui déboitait tout le temps avec le Hitec, donc ras-le-bol. En prime, il est plus rapide et comme c’est un servo Low-Profile, j’ai de la place libérée derrière celui-ci pour cacher les câbles.


Le plus gros problème du DT-02, hormis l’absence de Slipper même en option, c’est le refroidissement du moteur. Ce dernier est presque enfermé dans un carter où j’ai de gros doutes sur la circulation de l’air. Voilà pourquoi j’ai sorti mon Dremel pour percer des tas de trous de 3 mm. Je dois d’ailleurs en faire d’autres de 2 mm voire moins encore.
Pour être sûr de préserver le moteur au frais, j’ai rajouté un ventilateur 3Racing sur un support maison découpé dans un bout de cornière en PVC (Castorama).

Enfin je termine par le plus important, la décoration de la carrosserie. Autant le dire de suite, elle n’est pas totalement finie comme je le souhaite, mais l’essentiel est là. Etant un nostalgique des années 90, je me suis rappelé d’un autre buggy orienté compétition de la marque aux deux étoiles, je veux parler du Super Astute. J’ai beaucoup aimé sa décoration, voilà pourquoi j’ai voulu rendre hommage à ma façon à ce buggy, la planche de stickers provient de chez mci_racing sur eBay. C’est une reproduction de qualité, c’est comme du vinyle, donc assez souple à apposer et à repositionner.

Bon, c’est plutôt un « fake » Super Astute, déjà qu’il n’y a pas le slipper, mais qu’importe. La décoration me plaît.
Le but de ma préparation, pas encore finie car il me manque les barres anti-roulis et les biellettes à pas inversés et d’autres bricoles, c’est de le configurer en vue des prochaines courses que je tiens à organiser cette année si le circuit est à la hauteur de ce que l’on attendrait d’une telle structure. Mon DT-02 roulera en catégorie « Super Stock », caractérisé par le choix des moteurs Tamiya (TZ, BZ, RZ) et le libre choix des options. Bref, je suis en train de réfléchir au règlement technique.

Suite à la petite sortie du 24 Janvier 2015, mon buggy a connu des soucis au niveau du moteur lui-même. C’est toujours le Super Stock BZ de chez Tamiya, que j’avais rodé d’abord dans du pétrole, mais à la sortie le moteur faisait un sale bruit strident. Un coup d’huile dans les bagues en bronze de l’axe du rotor suffisait à régler le problème. C’était en 2007.

Par la suite le moteur connaît des ratés, des coupures de jus de façon inattendu et souvent en pleine accélération. Le rodage au pétrole n’a pas dû être apprécié, alors j’ai refait un rodage en plongeant le moteur dans un liquide différent du pétrole cette fois-ci. Là, c’était un mélange d’eau et d’alcool à brûler en espérant un nettoyage plus efficace par la même occasion.

Ce fût le cas, car il n’y a plus de coupure de jus, le moteur fonctionne de manière constante et sans mauvaise surprise, jusqu’à la journée du 24 janvier où le moteur nous refait ses vocalises des mauvais jours. Le rotor se remet à crier de façon désagréable, mais hélas je n’avais pas de flacon d’huile sous la main. De retour à la maison, après un nettoyage rapide de mon buggy, j’ai pulvérisé du WD40 dans le moteur pour dégripper l’axe du moteur et en faisant un rodage en faisant des phases de freinage et d’accélération. Une grosse étincelle s’était crée au début, mais maintenant ce phénomène s’est atténué sans allé jusqu’à disparaître complètement.

Sinon, une petite évolution de mon buggy Desert Gator avec une barre de renfort obtenu par impression 3D et d’un poids très léger :

Pour améliorer le refroidissement du variateur, j’ai opté pour une prise d’air de type NACA sur le côté droit de la carrosserie (provenance = Hobbyking). C’est joli, et ça s’intègre bien :

Mais le plus important, ce sont les amortisseurs optionnels de chez Tamiya, les « Aeration Damper » dont je découvre le fonctionnement. Or, le dysfonctionnement du moteur m’a empêché de me rendre compte du potentiel réel de ces amortisseurs, donc ce ne sera que partie remise. Sur la photo ci-dessous, seul le train arrière en était équipé et j’ai roulé comme ça. Maintenant le train avant en est équipé aussi à l’heure où vous lirez ces lignes.

Petite évolution au niveau carrosserie. J’étais parti sur le Desert Gator, mais je dois reconnaître que le Sand Viper présente quelques intérêts par sa finesse et son volume intérieur plus important pour le cockpit. Jugez-en par vous-même :


De ce fait, le volume d’air devrait être plus conséquent et peut-être favoriser le refroidissement du contrôleur.


Par ailleurs, le nez de la coque ne coince plus avec le support d’amortisseurs avant.
Desert Gator :

Sand Viper :

La première mise en peinture ne me plaisait pas du tout, j’avais peint la coque en jaune et violet-scarabée. Au final, c’était assez laid. Du coup, en regardant dans ma pochette à stickers, je me suis souvenu avoir une planche pour décorer un avion américain de la 2nd GM. Je vous laisse deviner ma source d’inspiration pour le choix des couleurs.