Choix de votre équipement

Dans le chapitre précédent « Débuter en modélisme« , vous avez eu un aperçu dans les grandes lignes sur la présentation non exhaustive des différents types de modèles existants, et les méthodes d’achat. Nous allons aborder ici les aspects plus techniques concernant le choix de l’équipement. De la même façon que pour le choix du kit à construire, on retrouve toutes les qualités de produits allant du matériel de base au plus sophistiqué. Le budget à consentir va de pair, dès lors que l’on monte en gamme. Mais faisons d’abord au plus simple.

 

La radio.

A ne pas négliger car c’est le seul lien entre vous et la voiture. Si cette dernière peut encore être améliorée ou réparée, il est impossible de faire de même pour une radio défaillante vu sa complexité. Donc autant miser sur des marques de qualité comme Futaba ou Spektrum, chacune exploite la technologie du « 2,4 Ghz » à sa façon, abandonnant peu à peu les radios à quartz en « 27 Mhz » même si on en retrouve encore un peu. Quel est l’intérêt du « 2,4 Ghz » ? Et bien le système de fréquence radio s’établit de façon totalement autonome, plus besoin de quartz comme autrefois. Si jamais deux fréquences sont identiques, le système entre la radio et le récepteur va se trouver une autre fréquence, où il suffit pour nous d’exécuter une manipulation simple sur ces équipements.

Vient ensuite le choix entre la radio à manches ou à volant ? C’est une affaire de goût. Il fût un temps où les versions à manche avaient la côte. Aujourd’hui, un fabricant comme Futaba propose des radios basique à manches ou à volant. A vous de les essayer une fois en magasin, car cette question n’est pas facile à répondre de façon objective.

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Pour finir, une radio standard est souvent accompagnée du récepteur et d’un servomoteur. Étrangement, les radios à volant sont sensiblement plus chères que les modèles à manches, et ce depuis longtemps.

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Chargeur de batterie.

Dans les années 90, le type de chargeur le plus simple se résume à une sorte de transformateur sans minuterie. Pas terrible car très long et sans système de coupure d’alimentation en fin de charge (Delta Peak). Mais là aussi, on peut trouver mieux. De nos jours, il n’est pas rare de trouver ce genre de chargeur intégrant – pour une fois – une coupure en fin de charge.

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Cela dit, ils sont limités aux batteries de type « Nimh », à l’heure où les « Li-Po » se développent continuellement. Voilà pourquoi nous utilisons au TTRCS des chargeurs polyvalent pouvant gérer ces deux types de batterie.

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Batterie.

Dans le paragraphe précédent, j’ai mentionné les batteries au « Nimh » et les « Li-Po ». Les « Nimh » (pour nickel-metal hydride) étaient la technologie la plus répandue dont la capacité atteignait les 2200 MaH (milli-ampères heure), plus cette valeur est élevée et plus vous aurez d’autonomie. Maintenant, on atteint facilement les 5000 MaH. Pour la recharge, il faut délivrer un courant modéré et veiller à ce que la batterie soit déchargée en cas de non utilisation prolongée.

batterie-hyperpack-ni-mh-5000mah-7-2v-lrpA présent, les « Li-Po » (Lithium Polymère) sont de plus en plus appréciés car plus légers et plus puissants tout en ayant une capacité de plus en plus forte. On peut atteindre les 6000 MaH actuellement, et on parle même de 10 000 MaH… Mais elles ont un défaut, ces batteries n’aiment pas se retrouver déchargées. Vous l’aurez compris, à la fin de votre séance d’utilisation, vous devrez immédiatement recharger vos Li-Po avec un courant plus élevé qu’avec les NimH sous peine de voir votre batterie se mettre à gonfler. Dans tous les cas, il vous faudra aussi une pochette ignifugée pour ranger vos batteries et les isoler efficacement en cas d’incendie.
Enfin, l’autre inconvénient concerne Tamiya qui a mis longtemps avant de se convertir au Li-Po, cela se traduit concrètement par des chassis ayant une empreinte ovale dans le compartiment à batterie. La plupart des Li-Po ont une section rectangulaire, vous voyez le problème…

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Moteur et variateur.

La quasi-totalité des kits à construire provenant de Tamiya ou Kyosho vous fournit un moteur de puissance standard. Il s’agit du « RS-540 », pour les curieux c’est un moteur à charbons ayant un bobinage de 27 tours simple. Ce moteur suffit bien pour faire ses premiers tours de roue, il est économique, robuste et peu gourmand en batterie.

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Dans les kits à construire de la marque Tamiya, on retrouve également un variateur électronique indispensable pour gérer la puissance du moteur, et donc le freinage/accélération. A ma connaissance, c’est le seul fabricant japonais à faire cette démarche, pour les autres il faut s’en procurer un séparément.

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Moment de nostalgie, il fût un temps où on retrouvait plutôt un variateur mécanique plus lourd vu qu’il fallait un second servomoteur pour l’actionner mais au fonctionnement plus progressif. Attention à l’entretien, d’autant qu’il n’acceptait pas les gros moteurs, ni les gros courants…

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Servomoteur.

Tout dépend de ce que l’on préfère privilégier. Les modèles « standard » offrent un équilibre entre la vitesse de rotation et le couple, tout en se montrant plus abordable. Seule la marque compte, pour preuve certaines marques chinoises sont dépourvues de contrôle-qualité en usine, et cela se ressent sur la fiabilité… Les marques comme Futaba, Hitec, Sanwa, KO Propo, Graupner, et Savox sont parmi les meilleures du marché.

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Budget.

Et on arrive à la question fatidique, à savoir combien ça coûte ? Voyons cela ensemble :

  • 1 ensemble radio comprenant 1 servomoteur et un récepteur = env. 70 Euros
  • 1 batterie NiMh ou Lipo = env. 42 Euros
  • 1 chargeur de batterie = entre 40 et 60 Euros
  • 1 bombe de peinture pour la carrosserie = 9 Euros

Au total, cela nous fait entre 161 et 181 Euros à rajouter au kit à construire. Ce calcul vous donne une idée du budget global pour atteindre quasiment les 300 Euros, ce qui correspond à la moyenne constatée en France. C’est pratiquement le prix d’une console de jeu vidéo dernier cri. A vous de voir.