Tamiya M03 Mini Cooper S

Salut à tous,

je vais vous présenter mon dernier modèle, puisque je me suis racheté une M03. Et oui, j’avais revendu ma M03-R il y a quelques années en me disant que les M-Chassis ne m’intéressaient plus tant que ça finalement, et qu’on ne m’y reprendra plus. J’avais bien tort !!! Mon intérêt pour les Austin Mini est revenu récemment par le biais des quelques courses organisées dans ma région, donc je devais absolument retrouver une M03 comme celle d’autrefois. Ouais, j’aurais vraiment dû garder ma M03-R…

Par chance, un membre du forum (Vintage RC) revendait une M03 d’origine, sans options pour pratiquement une bouchée de pain. Par contre, il a bien vécu. Toute la transmission tournait avec des bagues en nylon et en bronze, les pneus sculptés sont devenus des vieux slicks, la poussière habituelle s’est installé à certains endroits mais rien de dramatique, et puis la carrosserie a été mal traitée sur tous les plans. Bref, ça sent la restauration façon « Wheelers Dealers ».

La préparation a débuté par le démontage de la transmission, et de virer toutes les bagues pour des roulements à billes plus efficace. Les axes des pignons intermédiaires ont cédé leurs places pour des tubes en aluminium de chez Tamiya (réf : 54319). Le différentiel a été remplacé par un modèle réglable à billes du TA03-F.
J’ai commandé une nouvelle grappe A (réf : 50792) pour le chassis complet, et la C (réf. 50793) car il y avait pas mal de pièces à remplacer. Sur la première photo, il manquait le support de carrosserie côté droit qui ne reposait sur rien. Le moulage intégré au chassis a été arraché probablement dans un choc violent. Donc l’achat de ces deux grappes était nécessaire et suffisent amplement pour restaurer cette M03. Une seule grappe C m’a suffit pour remettre d’aplomb mon modèle avant d’aller sur la piste car elle contient beaucoup de pièces qui m’ont été utiles, notamment les supports de servo et de batterie.

Au chapitre des suspensions, les ressorts d’origine sont inefficaces par rapport aux vrais amortisseurs hydrauliques (réf : 53619), cette référence vous permet d’en monter 4, et non pas 2 comme Tamiya fait habituellement. Les étriers en aluminium sont les vestiges de mon M03R où je n’avais pas tout revendu manifestement.

Les supports de carrosserie arrière sont renforcés par cet assemblage de chez 3Racing, initialement prévu pour le M05, j’ai dû refaire la plaquette de jonction avec de la carte plastique pour qu’elle soit plus basse.

L’huile d’amortisseur est du 600 de chez Tamiya, les ressorts sont tarés durs à l’avant et mous à l’arrière, ce qui devrait procurer un comportement sous-vireur des plus rassurants. Enfin je termine par le moteur, un Sport Tuned avec radiateur en alu, associé à un pignon de 20 dents, le maximum autorisé sur M03 histoire d’aller vite. De toute façon avec une LiPo délivrant 8,4 V une fois chargée à fond, ça devrait envoyer du bois !

Mais le plus surprenant, et vous l’aurez peut-être remarqué, c’est l’utilisation d’une batterie LiPo Hardcase sur ce M03. Tamiya est resté longtemps à la technologie du NiMh alors que le LiPo s’était développé à grande échelle. Voilà pourquoi l’actuel M05 propose un chassis avec empreinte rectangulaire pour accueillir ce nouveau format de batterie. Mais pour mon M03, c’était Dremel, lime et huile de coude pendant environ une semaine. En y repensant, j’aurais dû attaquer avec le Dremel dès le début avant de finir à la lime.

Je prends la direction d’une surface en synthétique faisant 15×25 mètres approximativement, ce sera l’occasion de tester les deux trains de pneus en gomme A de chez Tamiya. Seules les circonférences changent, avec du 55 et 60D.
En fin de compte peu importe les pneus choisis, le comportement ne change pas beaucoup visiblement, seule la vitesse de pointe et les phases de réaccélération changent. Difficile de dire quelle taille de pneu serait la plus efficace, mais visiblement le 55D semble donner de meilleur résultat. A réessayer, surtout que ma séance d’essai s’était faite en début de soirée, donc pas facile de bien voir…
Sinon, comportement typique d’une traction à moteur avant, elle patine au démarrage et sous-vire en entrée de courbe. La direction s’est montrée précise et réactive, pas comme le M05. Le train arrière suit un poil trop bien la trajectoire, je vais sans doute devoir durcir un peu la suspension. Je me surprend à voir sa vitesse de pointe assez impressionnante, compte tenu de sa configuration. La légèreté du M03 doit y être pour beaucoup.

Pour conclure, je précise simplement que j’ai deux carrosseries de l’Austin Mini dont je suis fan, la rouge sera exploitée car étant bien usée, je vais simplement refaire la déco en ayant déjà retiré tous les stickers mal découpés et mal collés, puis peindre par l’extérieur.


Au fait, quelqu’un m’avait dit un jour en observant le M03, qu’il était possible de placer un servo de direction dans la cellule arrière, car les trous de fixation sont déjà positionnés, ce qui aurait pu faire écho au M05 configuré comme cela. Et bien cette personne avait en partie raison, car Tamiya avait équipé ses premières M03 d’un variateur mécanique. Mais depuis quelques années, les variateurs électronique sont fournis presque d’office dans les kits Tamiya, et c’est tant mieux.

Pour illustrer mes propos, cliquez donc ici !

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